(a) Le site web et le cédérom encyclopédique du Réseau d'Activités à Distance comportent un certain nombre de citations. Celles-ci visent à faire hommage à l'auteur cité pour la pertinence de ses idées, la qualité de son style ou pour l'intérêt de l'information signalée.
(b) Les citations sont parfois présentes dans les textes du R.A.D. Elles sont, le plus souvent, renvoyées dans le "glossaire alphabétique du R.A.D." ou en attente de classement alphabétique dans la centaine de fichiers de "Nouveautés du Glossaire". Celui-ci est donc, très partiellement, un recueil de citations. Nous y ajoutons généralement nos définitions et surtout nos acceptions des termes.
(c) Tout auteur actuel ou tout héritier d'auteur qui trouverait des erreurs dans nos citations peut nous signaler ces erreurs. Nous les corrigerons bien volontiers.
(d) Tout auteur actuel ou tout héritier d'auteur qui trouverait notre hommage déplacé, ou croirait inutile notre incitation à la lecture dans le texte original, peut nous demander la suppression des citations. Nous lui accorderons satisfaction (avec les délais que cela implique).
(e) A notre tour, nous ne voyons pas d'obstacle ni de honte à être cité, pourvu que notre source soit mentionnée.
(f) Certaines de nos citations sont de véritables définitions techniques, issues de dictionaires. Nos références sont parfois tronquées :
- <Fédida> : Pierre Fédida est l'auteur d'un "Dictionnaire de la Psychanalyse", paru chez Larousse, à Paris, en 1974 ;
- <Greimas et Courtès> sont les auteurs d'un "Dictionnaire raisonné de Sémiotique", paru en deux volumes, chez Hachette, à Paris, en 1986 et en 1993.
- <Piaget> fait souvent référence à : "La Psychologie de l'Enfant" de Jean Piaget et Barbel Inhelder. Cet ouvrage est paru aux PUF ("Que Sais-Je"), en France, en 1975.
(g) Dans certaines de nos citations, la mention document du web est souvent préférée à un lien hypertextuel ou au charabia d'un URL, car la stabilité des documents n'est pas une vertu du web (erreur 404). A l'inverse, si le document existe encore, il y a de grandes chances que Google et ses frères sauront le trouver avec trois ou quatre mots bien choisis. Par contre, nous citons le nom de l'auteur, quand nous parvenons à le découvrir. Nous mêmes ne signons pas chacun des textes de nos sites.
(h) C'est un réel plaisir de lire un ouvrage de Michel Serres, sans citation ni note de bas de page. En complément, c'est une ressource de trouver beaucoup de citations dans un dictionnaire, comme le réclamait Voltaire.
- <<- Si l'on devait recopier tout ce qu'on a lu, les livres deviendraient d'une effrayante obésité, mais, surtout, leur répétition les rendrait peu informatifs. Quand chaque texte aura copié ou résumé la partie de la bibliothèque qui le concerne, nous entrerons dans l'âge de la thèse, du journal et du bégaiement. Quoiqu'elles se détestent l'une l'autre, la presse et l'université ont en commun cette répétition. Thèses et revues de presse, mêmes doublons. L'honnêteté, au contraire, consiste à n'écrire que ce que l'on pense et ce que l'on croit avoir inventé. Mes livres ne sont que de moi. Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre. Voilà ma seule citation. Ne riez-vous pas des articles savants où chaque mot se flanque d'un chiffre dont la note appelée par lui rend ce mot à un propriétaire, comme si les noms propres, bientôt, allaient se substituer aux noms communs ? Ceux-ci appartiennent à tout le monde, et, dans un livre honnête, les idées viennent de l'auteur. (Michel Serres, "Eclaircissements. Entretiens avec Bruno Latour", François Bourin, 1992, page 122)>>.
(i) "Angéline de Montbrun" est un roman épistolaire de Laure Conan. Les lettres d'Angéline à son amie Mina Darville sont émaillées de citations diverses.
- <<Que j'ai hâte de vous voir ici où tout sourit, tout embaume et tout bruit ! il me semble qu'il y a tant de plaisir à se sentir vivre et que le grand air est si bon ! Je veux vous réformer complètement. Hélas ! je crains beaucoup de rester toujours campagnarde jusqu'au fond de l'âme. Ici tout est si calme, si frais, si pur, si beau ! Quel plaisir j'aurai à vous montrer mes bois, mon jardin et ma maison, mon nid de mousse où bientôt vous chanterez Home, sweet home. Vous verrez si ma chambre est jolie. «Elle est belle, elle est gentille, Toute bleue.» comme celle que Mlle Henriette Chauveau a chantée. Quand vous l'aurez vue, vous jugerez s'il m'est possible de ne pas l'aimer,
«Ainsi que fait l'alouette
Et chaque gentil oiseau,
Pour le petit nid d'herbette
Qui fut hier son berceau.»
J'ai mis tous mes soins à préparer la vôtre, et j'espère qu'elle vous plaira. Le soleil y rit partout, ma frileuse. J'y vais vingt fois par jour, pour m'assurer qu'elle est charmante, et aussi parce que vous y viendrez bientôt. Jugez de ma conduite quand vous y serez. L'attente a son charme. Je suis sans cesse à regarder la route par où vous viendrez, mais je n'y vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie. (Marie-Louise Félicité Angers, alias Laure Conan, 1882, "Angéline de Montbrun", Lettre d'Angéline de Montbrun à Mina Darville)>>.
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Mis en ligne le Vendredi 20 Juin 2008
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Nota Bene.
Les mots en gras sont tous définis dans le cédérom encyclopédique.