A partir d'un mot


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A partir d'un mot


(a) A partir d'un mot, à partir d'une locution, d'un vocable, d'une parlure, d'une expression toute faite, à partir de l'aspect surprenant d'un toponyme ou d'un patronyme, on peut chercher à trouver plus d'informations. Un mot en appelant toujours un autre, c'est une occasion de randonner dans les textes.


(b) Tout d'abord sa définition. On découvre vite que la signification d'un mot n'est pas unique, que celui-ci est l'objet de plusieurs acceptions. C'est ainsi que, dans la même phrase, Béroalde de Verville passe de la mule du pape (sa pantoufle d'apparat) à la mule de Rabelais (sa monture). Parfois même, les acceptions se multipliant, le mot est devenu un passe-partout, comme le terme <communication> depuis la fin du XX ème siècle. Mais, la définition d'un mot faisant appel à un plus grand nombre d'autres mots, on découvre la propriété d'élasticité du discours. Chaque définition, exigeant, de manière récursive, des mots nouveaux, on cherche vainement quel pourrait bien être le fondement ultime, l'équivalent linguistique ou sémantique des fondations ou de la première pierre. D'ailleurs, si l'on pouvait retrouver le premier mot émis, reçu et repris dans un groupe humain ancestral, rien ne garantit que son sens et sa forme soient restés inchangés. A partir d'un mot, on aboutit toujours à d'autres mots. Certes, des outils langagiers comme les articles, définis ou indéfinis, les verbes <avoir>, <être> ou <faire> reviennent souvent. Mais, pour qui veut être précis, il faut en utiliser d'autres que ceux-là. Il importe de choisir des termes plus ciblés. Un <terme propre> n'est pas le contraire d'un <gros mot>, mais le terme le plus approprié à un emploi, dans un contexte donné. Un aspect complémentaire de la définition d'un mot est le repérage des synonymes et des antonymes. On comprend mieux un mot quand on sait quel est son contraire. Il lui arrive même d'avoir des contraires différents, selon ses diverses acceptions. En effet, les sens de plusieurs mots (comme <haut>, <bas>, <droite>, <gauche>, <devant> et <derrière>) se construisent simultanément. C'est selon une opposition paradigmatique ou plutôt selon une série d'oppositions, reliées entre elles, que ces mots prennent leurs sens respectifs, au sein des couples <haut et bas>, <droite et gauche>, <devant et derrière> .


(c) Puis son étymologie. La découverte des étymons des mots actuels est un voyage dans le passé de la langue. Loin de fournir une base solide comme le roc, elle montre les variations diachroniques, tant du signifiant (la forme) que du signifié (le sens contenu, l'idée exprimée). Cette étude historique comporte une bonne part d'incertitude. En outre, elle montre que le sens d'un mot passe parfois d'un côté à l'autre d'une opposition paradigmatique, qui semblerait pourtant basique et intangible. En effet, il arrive qu'un mot, d'une époque à une autre, en vienne à signifier son contraire.


(d) On cherche alors des références d'usage du terme, pour bien comprendre dans quel contexte chaque mot a le plus de pertinence ou pour mesurer la diversité des domaines dans lesquels une locution est utilisée.


(e) On peut aussi s'enquérir de références littéraires. Les usages métaphoriques des mots y sont généralement plus fréquents qu'en Mathématiques et qu'en Sciences Physiques.


- <<Phil hocha la tête d'un air sagace, et il tenta d'écouter honnêtement. Mais quoi qu'il fît, il perdit pied à partir d'un mot, le mot : «encorbellement» et redescendit mentalement la pente, jusqu'à l'endroit où le petit garçon maléfique lui avait dit... «encorbellement... encorbellement... J'en suis resté à encorbellement». Cependant, il hochait la tête, et son regard, empreint d'une filiale activité, allait du visage de son père au toit suisse de la villa, du toit à la main de M. Audebert qui dessinait dans l'air une architecture nouvelle.

«Encorbellement...»

– Tu saisis ? Nous ferons ça, Ferret et moi. Ou peut-être que ce sera toi, d'accord avec la petite Ferret... Car on ne sait ni qui vit ni qui meurt... (Colette, "Le Blé en herbe", Chapitre XVI, Philippe écoute son père expliquer les travaux prévus dans la maison de vacances, alors qu'il vient d'apprendre le départ subit de Madame Dalleray)>>.


(f) On découvre alors que certaines expressions ont fait florès à une époque, pour disparaître ensuite. C'est ainsi que les contemporains de Louis XIII et de Louis XIV, parmi lesquels le cardinal de Retz, employaient très souvent l'expression <l'homme du monde>


(g) Des mots produisent d'autre mots. La grammaire, et son vocabulaire propre, nous enseignent que des noms sont produits à partir de verbes. C'est la définition d'un déverbal. A l'inverse, il existe le processus inverse. Des mots qui ont un sens commun, mais des acceptions différentes, peuvent être regroupés ou subsumés sous un terme générique. C'est le cas pour la goutte, le ru, le ruisseau, la rivière et le fleuve qui sont tous des cours d'eau.


- En swahili, des "adjectifs sont formés à partir d'un mot préfixé".


(h) Les variations toponymiques nous montrent que, pour le même lieu (une montagne, une rivière), un mot latin peut se substituer à un mot celtique.


(i) Les redondances toponymiques montrent que les mots ne sont pas très différents des couches sédimentaires de la Géologie. Dans des toponymes comme Montsupt, Azergues, Albans, Grotte de la Baume, Montverdun, Djebel Taourirt, Oued Souf et Lac Nipi, la même idée est exprimée en deux ou trois langues naturelles différentes. Ces redondances sont doubles ou triples en fonction du nombre d'invasions durables dans le pays (Celtes, Romains, Francs ; Berbères, Romains, Arabes ; Amérindiens, Européens).


(j) Ne peut-on jamais sortir des mots et du langage ? Comment rejoindre la réalité ? Le mot n'a qu'un lien arbitraire ou conventionnel avec la partie de la réalité qu'il désigne. C'est ce que Ferdinand de Saussure (1857-1913) puis Emile Benvéniste (1902-1976) remarquent et nomment arbitraire du signe. Par leurs relations (définition, inclusion, opposition), les mots forment système avec d'autres mots. Ce sont les systèmes qui, dans certaines circonstances, peuvent être comparés ou confronté aux faits. C'est l'épreuve cruciale de l'expérience scientifique. Ces conditions de la comparaison ou confrontation, parmi lesquelles la réfutabilité, sont celles qui définissent la scientificité selon Karl Popper. Mais, en partant d'un mot, si on trouve toujours d'autres mots, on ne trouve pas que des mots.


(k) L'usage thérapeutique de l'hypnose a réservé des surprises à Sigmund Freud. Il lui a révélé la nature libidinale du transfert. Echaudé, le fondateur de la psychanalyse historique adopte l'adage latin noli me tangere. La gestuelle, celle des hystériques de Charcot à Paris, disparaît au profit d'une catharsis par la parole. Pour l'exploration de l'inconscient, la technique de base de la psychanalyse devient l'association d'idées à partir d'un mot.


- <<A côté de ces méthodes interrogatives existent des méthodes associatives. Elles consistent à demander aux sujets interrogés les expressions et les mots qui viennent directement à l'esprit face à un mot ou à une image. Le but ici est d'atteindre l'implicite de la représentation sociale et donc le coeur de cette représentation. [...] Il s'agit dans un premier temps à partir d'un mot inducteur de produire des associations libres puis dans un second temps de demander au sujet de produire une seconde série d'associations à partir d'un couple de mots comprenant le mot inducteur de départ et les mots associés recueillis précédement. Cette technique permet de recueillit une série de chaînes associatives. Toutes ces méthodes récupèrent le contenu des représentations, elles ont donc une finalité descriptive. (Frantz-Samy Kohl, "Les représentations sociales de la schizophrénie", in Congrès de psychiatrie et de neurologie de langue française, Masson, 2006)>>.


(l) A partir d'un mot, toujours par association, on peut encore explorer un domaine, à la manière d'un champ sémantique.


- <<- Placer le support papier à l'horizontale, dessiner l'image principale évocatrice du sujet au centre de la page pour plus de liberté, d'espace et une meilleure organisation spatiale ;

- Noter les idées à partir d'un mot qui exprime concrètement l'essentiel ;

- Écrire sous forme de Mots-Clés, les idées principales pour augmenter la puissance cérébrale et favoriser plus d'associations ;

- Utiliser des images pour augmenter le pouvoir d'expression, d'association et de mémorisation ;

- ... (V. Matthews, "Quatre caractéristiques d'un Schéma heuristique")>>.


(m) De l'image phonétique du signifiant, on peut aussi passer à des images mentales, qui leur sont associées.


- <<La valeur d'imagerie des mots est généralement mesurée en demandant aux sujets d'indiquer sur une échelle le niveau de difficulté éprouvé pour créer une image mentale à partir d'un mot donné. Comme nous pouvions nous y attendre, les mots concrets sont estimés très faciles à imager et les mots abstraits peu faciles. (Stephen K. Reed, Teresa Blicharski, "Cognition : théories et applications", 2006, De Boeck Université)>>.

(n) Le papier et le crayon ne sont plus nos seuls outils. De nouvelles techniques apparaissent avec l'électricité (cartes perforées de la mécanographie) puis l'électronique (mémoire vive, mémoire morte). Le disque dur de l'ordinateur permet un accès direct aux enregistrements. La recherche indexée permet d'accéder, à partir d'un mot, à toutes les rubriques relatives à ce même mot.


(o) Mais, dans le même temps, l'emploi généralisé des outils de la linguistique structurale, une méthode qui se passe de la question du référent, modifie considérablement le point de vue de la recherche. Ceci est valable, tant en sciences du langage, qu'en sciences de l'homme (structuralisme, de Piaget à Lacan, en passant par Lévi-Strauss). Ce changement de problématique se retrouve en philosophie (la déconstruction de Jacques Derrida). Les "sciences" humaines, qui souvent se passent de l'idée de référent et de l'épreuve de l'expérience, sont peut-être un processus auto-référentiel. Ce n'est pas le cas des Sciences de la Nature où l'expérience définit la pertinence de la théorie. Depuis longtemps, l'illusion ethnique est une forme de cette autoréférentialité. La problématique de la Géologie Politique est une manière de tenter d'y mettre fin.


- <<C'est en ce sens que la forme de l'essai bathésien ne peut être ni monumentale, ni achevée : il aurait fallu pour cela que le sujet de l'énonciation soit originairement identique à lui-même et qu'un "dernier mot" puisse être proféré : or comme nous le savons, prenant pour "modèle" et pour "origine" le Corps - comme mot ésotérique insaturable et comme chose exotérique inexhaustible - l'essayiste écrit à partir de la différence pure. L'origine est écart ou, si l'on préfère, "différance" : c'est-à-dire du texte toujours et à l'infini. Il aurait fallu aussi qu'il y ait un destinataire unique et unifié : or comme nous le verrons bientôt, organisant ses éléments à partir d'un mot pluriel qui lui permet de convoquer et d'agencer tous les types de discours possibles, c'est à tous les lecteurs possibles qu'il s'adresse et non à un seul ou à un groupe particulier. (Réda Bensmaïa, "Barthes à l'essai. Introduction au texte réfléchissant", 1986, thèse de doctorat, EPHEP, édition Gunter Narr Verlag)>>.


(p) Puis vient le succès irréversible de l'Informatique, immédiatement suivi de la Révolution numérique. La recherche en plein texte est devenue la base des moteurs de recherche (comme Alta Vista puis Google) et de l'accès à l'information sur le web d'Internet.


(q) Peu ou prou, selon notre âge, nous avons tous vécu une partie de cette aventure récente.


(r) Ce n'est pas à partir d'un mot, mais à partir des mots d'un texte, que j'ai commencé le glossaire alphabétique du Réseau d'Activité à Distance. L'Université Coopérative Sans Distance du Roannais m'avait commandé une journée de conférence, pour un séminaire sur les "Nouvelles Technologies de la Communication et de l'Information". Le texte sur les NTCI était prêt, lorsque Gilles Chabré m'a suggéré d'y ajouter un glossaire des NTCI. C'est ce que j'ai fait bien volontiers. Sans m'en apercevoir, j'avais mis le doigt dans un engrenage. Je n'écrivais plus de textes, mais des "définitions", modulaires. D'outil pour faciliter une lecture buissonnière, l'hypertexte (au propre ou au figuré) devenait une nouvelle manière d'écrire. Stricto sensu, on bifurque à volonté avec lien hypertextuel entre deux fichiers. Largo sensu, la possibilité en est juste signalée, avec un mot en gras, pour signifier l'existence d'une définition ou d'une entrée consultable.


(s) A la fin du XX ème siècle (décembre 1999), avec plus de 6 000 définitions, le glossaire du R.A.D. a cessé d'être diffusable intégralement sur le site web de l'association. Il n'a donc plus été diffusé. Mais ce n'était pas la seule raison. J'avais quitté la grande ville pour la montagne. J'écrivais sur d'autres thèmes. Je travaillais pour d'autres supports. Ces écrits s'adressaient à d'autres lecteurs. Au début du XXI ème siècle, l'écriture de cinq ouvrages illustrés sur la région du Forez a conduit à la rédaction de 2 000 autres définitions, dans un registre bien différent.


(t) En 2002, j'ai entrepris de fusionner ces deux corpus distincts, sous une forme unique. Chaque définition a fait l'objet d'un fichier texte et d'un seul. Leur format a été standardisé. Les citations ont bien été mises en évidence. D'où l'embryon d'un cédérom encyclopédique. C'est le passage de l'hypertexte au sens strict à l'hypertexte au sens large. Il n'y a pas de lien hypertextuel actif entre les fichiers électroniques. Mais chaque fichier est aisément modifiable, en traitement de texte, au gré des lectures et des idées.


(u) Depuis, chaque jour, de nouvelles définitions sont ajoutées. A tout instant, des définitions existantes font l'objet d'une modification (ajout, insertion de citation, de référence d'usage, correction, mise à jour). Le samedi 3 mai 2008, le glossaire de l'encyclopédie comporte 21 443 fichiers de définitions. Ils sont rangés, alphabétiquement, dans 4 710 dossiers emboîtés.


(v) Après ce retour en arrière, constatons les ressources du présent et projetons-nous dans l'avenir. En effet, pendant ce temps, le web et ses pratiques ont bien changé. Des milliers de sites web ou de blogs, personnels ou institutionnels, offrent des informations sur les sujets les plus divers. Des traducteurs publient des ouvrages antiques, libres de droits. Si bien que les auteurs grecs (Platon) et latins (Jules César, Cicéro, Salluste) n'ont jamais été aussi accessibles. On peut consulter le Bailly sur Internet. Des monastères publient les oeuvres complètes de saint Augustin. Le projet Gutenberg a fait des émules. Une bonne partie de l'édition électronique en langue française (romans, sciences sociales) vient du Québec, plus que de la France. Google, puis d'autres derrière lui, numérisent un corpus de plus en plus volumineux d'ouvrages. A partir des images de ceux qui sont libres de droit, les logiciels d'OCR, la patience et la bonne volonté vont multiplier les éditions dérivées. Elles seront récupérables en traitement de texte. Leurs mots seront indexables en plein texte. Avec Wikipédia, c'est une gigantesque encliquopédie multilingue qui se met en place. Chaque jour l'illustre. Quand on cherche un mot, une définition, une étymologie, une citation, des références d'usage d'un terme, on a de grandes chances d'être assez rapidement satisfait.


(w) Beaucoup participent, de manière plus ou moins intense, à cette encyclopédie collective et redondante (il vaut mieux). La mise à disposition est considérable. Mais, chacun ressent ou ressentira le besoin de faire sa propre assimilation des concepts, des idées et des notions disponibles. On trouve des ressources audio sur Ciel et Espace. Des ressources vidéo à l'Institut d'Astrophysique de Paris, à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, à l'Institut de Physique du Globe de Paris, à l'Académie des Sciences, à l'Université de Tous les Savoirs et bien d'autres. Les sujets sont aussi divers que les trous noirs, la nucléosynthèse primordiale, les radioactivités éteintes, la composition isotopique des inclusion réfractaires des chondrites, la géométrie non-commutative, les super-cordes et la gravitation quantique à boucles. Il ne suffit pas qu'un texte ou une conférence donne toutes les explications sur un sujet. Devant cette matière, chacun de nous a besoin de reformuler ce qu'il comprend (sans garantie de validité) à sa manière. C'est la condition pour transformer les informations diffusées en connaissance assimilée. D'où un transfert permanent entre deux sources documentaires. L'une est publique, sur Internet. L'autre est privée, locale, personnelle, adaptée, sur son ordinateur. Il faut encore un dialogue intérieur pour rapprocher ces deux mondes.


(x) La cathédrale et le bazar. Il m'arrive de rêver d'une navigation sans limites entre des définitions, entre des sites web tenus par des milliers d'individus différents. Qui sait si une forme d'intelligence collective ne finirait pas par en émerger ? Un site pourrait se nommer <A partir du mot X>. Un autre s'intitulerait <A partir du mot Y>. Le site <A partir du mot Tholomyès> aurait vite fait le tour des citations où Victor Hugo met en scène le séducteur de Fantine, le père biologique de Cosette. Par contre, l'auteur d'un site intitulé <A partir du mot Bonheur> ne serait pas encore sorti de l'auberge ... du sixième bonheur. Tous le mots de l'humanité seront-ils, un jour, disponibles sur le web ? Peut-être. Beaucoup y travaillent. Mais, vita brevis ! <La vie est brève et notre connaissance est limitée>. Un individu ne pourra jamais disposer de tous ces mots, même en se limitant à sa langue maternelle. Chacun de nous peut participer à la mise à disposition, sur le web, des informations existantes. Qu'il s'agisse de la publication de documents anciens (tombés dans le domaine public) ou récents (sous licence GNU). Mais chacun doit aussi assimiler une partie de ces informations, pour en faire des connaissances. A côté de ma mise à disposition, l'assimilation des informations en connaissances n'est pas une mince affaire ! Elle aussi nécessite du temps, de la méthode, des outils adaptés. Avec la fin de l'énergie fossile à bas coût et des siècles de gaspillage, n'est ce pas une composante majeure du progrès pour demain ? Nous pouvons y travailler de concert.


(y) Mon cédérom encyclopédique est disponible pour toute personne qui souhaite l'utiliser, comme base de départ, pour élaborer son propre outil de remémoration et d'assimilation.


(z) Il est impossible de mettre tout le contenu du cédérom, sous forme hypertextuelle stricte, sur Internet. Car le temps pour le faire dévorerait le temps nécessaire pour continuer à le développer. Par contre, en ouvrant ce site chez Free, je me propose de mettre sur le web tous les mots en gras de ce document. Puis, dans un second temps, d'activer un certain nombre de liens, pour une navigation entre eux.


(aa) A partir d'un mot, en cliquant sur les liens hypertextuels disponibles, c'est à une randonnée onomastique que je vous invite. Puisque le grec <onoma> signifie "nom propre", elle prend parfois la forme d'une galerie de portraits (Guy II de Forez, portrait d'Honoré d'Urfé). Elle est le complément culturel de la grande randonnée sportive. Elle fournit des explications pour les images de certaines randonnées photographiques.


(ab) Il arrive aussi, quand on se sent à l'étroit dans le taillis des mots, que l'on se livre au layonnage linguistique.


Auteur : Hubert Houdoy


Création du site le Jeudi 8 Mai 2008


Localisations géographiques : Montbrison


Autres expressions disponibles sur Internet :


- Le Forez : http://www.EveryOneWeb.fr/forez (ancien comté de Forez, dont Montbrison fut la capitale, aux temps de la féodalité) ;


- Un blog personnel : Géologie Politique (le thème central est connaître le monde, tel qu'il est).


Nouvelles définitions

http://houdoy.hubert.free.fr/nouvdefi.html




Dernière modification le Jeudi 19 Novembre 2009.