Société de connaissances


(a) Le vocable <société de connaissances> exprime le besoin croissant de notre société industrielle pour des compétences renouvelées, une autonomie des acteurs, une capacité d'analyse critique et une navigation pertinente dans les gigantesques bases d'informations qui se développent sur internet et les actuelles ou futures autoroutes de l'information.


(b) Plus que les années précédentes, la société de connaissances exigera autonomie, réactivité, partenariat, travail en réseau, indépendance d'esprit, compétence et responsabilité.


- <<Une des premières conséquences observables de cette société de l'information est que l'environnement est devenu bien plus changeant qu'il ne l'a été pendant les siècles qui nous ont précédés. Ce nouvel environnement mouvant perturbe les organisations que l'on a crues immuables. Il permet également de rendre possible de nouveaux types d'organisation. Pouvons-nous alors oser imaginer prétendre à des organisations basées sur la coopération volontaire plutôt que sur le pouvoir de contrainte ? Si une telle chose est réaliste, alors l'implication des participants devient sans commune mesure avec la simple mobilisation d'exécutants non impliqués. La production du groupe peut s'en voir démultipliée en quantité et en qualité. De nouvelles possibilités s'ouvrent. (Jean-Michel Cornu, Consultant, "La Coopération, nouvelles approches", version 1.2, document du web)>>.


(c) La société actuelle (société d'information) est loin d'être une société principalement orientée vers la connaissance :


- <<Avec les notions de "Société d'information", de "Société de connaissance" et "d'innovation" on a souvent à faire à des discours dominants, à des lieux-communs consensuels issus du management, et disons-le idéologiques. Il vaudrait mieux parler soit actuel, pour caractériser la société dans son ensemble de "capitalisme post-fordiste", de "capitalisme informationnel" (Manuel Castells), soit "d'économie des services" ou mieux, avec Dominique Foray, (rapport CAE 2004), "d'Economie Fondée sur le Savoir" dont les traits caractéristiques sont : - la progression historique des investissements en connaissance (dépenses en éducation, en R&D et en logiciel), - la montée en puissance des TICs comme instruments de connaissance, - l'importance des spillovers, c'est-à-dire de l'accès libre à des connaissances, des connaissances partagées et publiques, comme les logiciels libres. Ces connaissances communes fournissent les éléments des nouvelles inventions, innovations. L'efficience des processus d'innovation est dépendante de ce domaine de connaissances et d'informations "publiques". Pour développer "l'Economie fondée sur le savoir", il conviendrait selon Foray, de combiner trois actions : l'investissement en formation et R&D, le développement des TICs et la croissance et le partage des innovations. La polarisation territoriale rend possible leur heureuse combinaison et aussi la qualité organisationnelle permet de réaliser la combinaison de ces trois actions. Exemples : la Silicon Valley ou l'industrie du logiciel en Inde. (Internet et Innovation, Pierre Musso, "Place de l'innovation dans la société de l'information", intervention devant la 3e Université de printemps de la Fing, le 9 juin 2005)>>.


(d) Par la faible matérialité (bas niveau énergétique) des connaissances et des informations qu'elles supposent, la société de connaissances est plus compatible avec un développement durable que la société de consommation, peuplée d'individus énergivoraces.


(e) Voir Acteur résolu. Activités en réseau et à distance. Communication comme principe. Ecriture en réseau. Energivore. Nouvelle économie. Nomade moderne.







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Auteur.

Hubert Houdoy

Mis en ligne le Mercredi 18 Juin 2008



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