Videtur quod non


Formule de rhétorique.


(a) Dans l'écriture de saint Augustin, le <videtur quod non> annonce la seconde partie de sa démonstration.


(b) La première partie a pour but d'attirer l'attention du lecteur, de provoquer la surprise et l'envie de lire. C'est la <captatio benevolentiae>, c'est-à-dire la séduction ou la captation de la bonne volonté de l'auditeur (sermons) ou du lecteur (lettres, autres écrits). Un procédé courant est de présenter un paradoxe ou une contradiction apparente. Mais justement, il n'en est rien. Et c'est là, <videtur quod non>, "où on découvre qu'il n'en était rien".


(c) La troisième partie développera l'idée dont Augustin de Thagaste entend construire la démonstration.


(d) Chez saint Thomas d'Aquin, qui élabore ce qui deviendra la scolastique, le <et videtur quod non> annonce un <sed contra>. Le principe du dialogue ou échange d'arguments est repris dans le chant choral des monastères, y compris à la chapelle sixtine.


(e) Ce plan en trois parties est resté, dans les Facultés de Droit, comme le modèle Thèse - Antithèse - Synthèse.


(f) Voir Adam Smith. Augustinisme. ça n'empêche pas d'exister. Contraire. Et pourtant. Figures de rhétorique. Gaspillage énergétique. Inter urinas et faeces. Pierre Abélard. Revanche. Rhétorique. Se retirer sur l'Aventin.







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Auteur.

Hubert Houdoy

Mis en ligne le Dimanche 22 Juin 2008



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